Véhicule de détection, identification et prélèvement

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Véhicule de reconnaissance ABC 08 de l'armée suisse
Véhicule de détection, identification et prélèvement pour les risques NRBC en Suisse

Le Véhicule de Détection, d'Identification et de Prélèvement (VDIP) est un véhicule de reconnaissance qui a pour vocation de caractériser les problématiques Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques (risques NRBC) en étant équipé comme un laboratoire.

Description[modifier | modifier le code]

Ces véhicules sont équipés de matériels de terrain permettant le prélèvement, la détection et l'identification des agents radiologiques (radionucléides), biologiques (bactéries, virus et autres agents pathogènes), chimiques (toxiques industriels, toxiques de guerre) en zone contaminée et de réaliser des prélèvements de tout type de matrice (gaz, liquides, solides) pour les conditionner et les mettre à disposition de l'autorité judiciaire dans les meilleures conditions.

Dans le monde[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Ce laboratoire mobile est basé sur un chassis Renault et a un équipage de trois personnes.

Face à un événement mettant en œuvre des matières dangereuses, la première réponse de sécurité civile est de projeter des cellules mobiles d'interventions chimique et radiologique (CMIC et CMIR) et le service du déminage puis les unités d'instruction et d'intervention de la Sécurité civile (UIISC), la Cellule nationale nucléaire radiologique biologique chimique (C2NRBC)[1].

Le VDIP constitue une réponse intermédiaire entre les CMIC, CMIR et les laboratoires du réseau national Biotox Piratox pour réaliser les analyses.

Le VDIP est le fruit d'une longue maturation, issue des propositions du livre blanc de la défense et de la sécurité nationale[2]En premier lieu, ces véhicules doivent défendre les plus grandes agglomérations françaises, par une dotation d'état.

En 2016, l'agglomération parisienne possède un VDIP, qui est armé conjointement par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) et le laboratoire central de la préfecture de police (LCPP). L'agglomération messine possède un VDIP[3], le Bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) en possède un également, ainsi que le SDMIS du Rhône[4].

Allemagne[modifier | modifier le code]

Coupe d'un TPz Fuchs de défense NRBC

L'Allemagne met en oeuvre le TPz Fuchs.

Espagne[modifier | modifier le code]

En Espagne, la détection NRBC mobile est du ressort militaire et assurée par plusieurs Blindé moyen sur roues équipés.

Russie[modifier | modifier le code]

RKhM-6 de l'armée russe sur chassis BTR-80

La Russie dispose de plusieurs BTR-80/RKhM-6 pour la reconnaissance NRBC.

Suisse[modifier | modifier le code]

En Suisse, la tâche est confiée à des véhicules GMTF et une dizaine de véhicule de reconnaissance ABC 08.

Galerie d'images[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Circulaire no 750/SGDSN/PSE/PPS du 18 février 2011
  2. Chapitre 7, les moyens de la stratégie ; les moyens de la prévention et de la gestion des crises sur le territoire national ; analyse de risque[réf. incomplète]
  3. « Véhicule détection identification prélèvement », sur sdis57.fr (consulté le )
  4. « Fuite de Produits Chimiques à Corbas », Point Mag, SDIS du Rhône, no 7,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le )